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Le Patrimoine à Ciney et dans ses Villages

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La Ville de Ciney a gardé quelques magnifiques vestiges patrimoniaux de son passé :

  • La Collégiale et sa célèbre flèche
  • La Place Monseu et son kiosque
  • Le Château et le Parc Saint-Roch

Ciney se découvre également pour qui sait lever les yeux et observer les détails architecturaux des façades.

Les villages ne sont pas en reste et possèdent, avec un habitat typique du Condroz en pierre calcaire, de somptueuses demeures, de nombreux châteaux ainsi que de belles fermes en carré.

Outre le Domaine Provincial, le village de Chevetogne abrite un monastère qui possède une magnifique église byzantine ainsi qu'une église latine. 

Répertoire non exhaustif du patrimoine cinacien à découvrir :

Ciney - Coeur historique

  • Le kiosque
  • La Place Monseu
  • La Collégiale
  • Stèles commémoratives  pour les 30ème et 60ème anniversaires de la libération des camps
  • L'Arbre du 100ème anniversaire de l'Indépendance de la Belgique (Collégiale)
  • Le Monument aux Morts inauguré en 1923
  • L'Hôtel de Ville construit en 1878, reconstruit en 1950 
  • La Place Léopold située non loin de la Collégiale et plantée de deux rangées de tilleuls à petites feuilles. Elle est entourée de bâtiments en calcaire datant surtout du 19ème siècle. Aux numéros 5 et 6 se trouve le presbytère datant du 18ème siècle
  • L'Ancienne Poste (actuellement Banque Belfius) : cette imposante bâtisse datée « ANNO 1912 » est caractéristique de l'époque
  • Notre-Dame de Hal : petite chapelle datant du 16ème siècle
  • L'Ancien Couvent des Carmélites : seul témoin du couvent fondé en 1629 par les Carmélites de Dinant, longue et belle bâtisse en moellons de calcaire
  • Les Vestiges des Anciens Remparts situés Rue Rempart de la Tour : la Collégiale se trouvait au centre du périmètre de la cité médiévale qui était entourée de remparts, ceux-ci formant un pentagone irrégulier. Ces défenses ont été démantelées et aménagées en rues qui permettent d'en retrouver le tracé.

Ciney Contemporain

  • La Chapelle d'Emptinal dédiée à Sainte Marie-Madeleine
  • Le Ravel 126 : s'appelle également la Traversine, long de 18km et situé au coeur d'une nature protégée. La ligne actuelle du Ravel a pris ses marques sur l'ancienne ligne vicinale 126 qui reliait jadis Ciney à Statte (Huy).
  • Les Anciens Fours à chaux de Lienne : la ligne 126 Ciney-Statte était une ligne importante au point de vue économique tant au niveau ferroviaire que local. C'est d'ailleurs grâce à l'impulsion des industriels que le réseau de chemin de fer belge s'est développé et avec lui, la mobilité et le mode de vie des habitants des villages avoisinants.
  • Le site de Saint-Quentin :  site très ancien qui a du être le siège d'un important établissement romain. C'est en 1921, que s'établit l'école provinciale d'agriculture dans un ancien château-ferme afin d'instruire les jeunes gens et les jeunes filles.
  • Le Marché Couvert : situé dans un important zoning industriel et commercial qui s’est développé en grande partie grâce à lui. Le marché au bétail qui s’y tient chaque vendredi est le plus important d'Europe.
  • La Chapelle Saint-Hubert
  • L'Eglise des Capucins 
  • Le Parc et le Château Saint-Roch
  • Le Mont de la Salle :  installé en 1939 pour accueillir les Frères de Ecoles Chrétiennes en retraite, a servi d'hôpital militaire  aux américains et aux allemands durant la Seconde Guerre Mondiale.
  • Le Château de la Haute : demeure datant du 18ème siècle. L'ensemble est en briques, pierres et moellons de calcaire avec une toiture en ardoises. 
  • La Ferme de la Haute : située à côté du château, et constuite en moellons de calcaire.
  • La Stèle de la Déportation économique de 1916 :  monument sculpté représentant deux lions portant des drapeaux, il se trouve sur le portail d'entrée du château de la Haute, Avenue d'Huart
  • La Ferme Saint-Hubert : joli quadrilatère homogène, la ferme date du 19ème siècle. Elle est en briques et ardoises et l'on retrouve une belle cour bordée de trottoirs pavés. 
  • Les Forges 
  • Le Moulin d'Haljoux : la propriété, traversée par le ruisseau le Leignon, est un magnifique ensemble en moellons de calcaire datant principalement du 19ème siècle.
  • La Chapelle Notre-Dame de la Salette : entouré de charmes, le petit édifice rectangulaire et crépi date de la fin du 19ème siècle.
  • Eglise Saint-Remy (Biron) : église dédiée à Saint Remy datant de 1911.
  • La Ferme de Surlemont : ancienne ferme fortifiée, située sur un petit promontoire dominant le ruisseau le Biron. C'est un bel ensemble en L en moellons de calcaire et pierres bleues datant de la fin 17ème siècle.
  • L'Ancien Moulin de Biron : bel ensemble en moellons de calcaire situé dans la vallée du ruisseau du même nom. Il est composé d'un logis et de l'ancien moulin ainsi que de dépendances agricoles datant du 19ème siècle.

Achêne

  • Le Château d'Onthaine : situé sur un anticlinal au milieu d'une vaste propriété vallonnée. C'est une construction en brique peinte et en moellons de calcaire et de grès. Le domaine est entouré de bois, de prairies et d'étangs. Il a sans doute été construit vers le 17ème siècle et modernisé par la suite.
  • Le Monument aux Morts : rend hommage aux héros des deux guerres.
  • L'Ancien Presbytère : charmant bâtiment en moellons de calcaire datant de la 2ème moitié du 18e siècle.
  • La Ferme de Pret : somptueuse ferme appartenant à Monsieur Charles-Antoine de Pret de Roose de Calesberg. C'est un grand quadrilatère en calcaire d'origine médiévale. On y trouve encore des traces d'un donjon-porche médiéval et de tours d'angle englobés dans l'architecture.
  • L'Eglise Saint-Clément : charmante église qui possède des origines romanes qui remontent au 11ème siècle. Elle est réalisée en pierres calcaires et dominée par une tour surmontée d'un bulbe baroque en ardoises. La façade ouest, à l'origine aveugle, a été dotée d'un portail baroque en anse de panier daté de 1699 à la clé, époque où l'église a été agrandie par Jean-Philippe de Houyet, seigneur de Taviet.
  • Le Presbytère : tout en pierre bleue datant de 1827.
  • La Chapelle Saint-Antoine : construite en 1895 comme l'indique la pierre centrale du fronton et appartenant à la famille de Monsieur Charles-Antoine de Pret de Roose de Calesberg.
  • La Potale Saint-Hubert : belle potale en pierre, de l'époque vers 1890, avec niche grillagée et statue de Saint-Hubert. 

Braibant

  • L'Eglise Saint-Vincent : située sur la place de Genay, l'église est de style néo-roman et date de 1871-1872, elle a été construite sur les plans de l'architecte Luffin de Bouvignes. Elle possède trois nefs et est éclairée par 12 fenêtres à vitraux modernes.
  • Le Christ en Croix : grand Christ en fonte du 19e siècle.
  • La Potale Saint-Antoine : niche insérée dans le mur (forme de triangle en fonte) avec statue de Saint-Antoine.
  • La Ferme de Mont : belle ferme en carré des 17ème, 18eèmeet 19ème siècles et qui fut la propriété de Jean-Baptiste d'Omalius de Halloy.
  • Le Château de Halloy : ses origines remontent au 12ème siècle, il est situé dans un bel écrin de verdure. Il fut, autrefois, une des résidences privilégiées des Princes Évêques de Liège. Le château fut plusieurs fois détruit et reconstruit avec plusieurs modifications. Le château, de style classique 18ème siècle, est en pierre calcaire et possède une superbe cour d'honneur intérieure. Ce magnifique bâtiment a été classé en 1992.
  • Jean-Baptiste d'Omalius d'Halloy (1783-1875) : Jean-Baptiste d'Omalius d'Halloy fut Gouverneur de la Province de Namur de 1815 à 1830. Engagé en politique, il a connu tous les régimes, avant et après la constitution de la Belgique. Il fut également un scientifique réputé, père de la géologie moderne. Il habitait au Château de Halloy et y possédait une magnifique bibliothèque d'ouvrages sur le domaine et une belle collection de pierres. La rue d'Omalius d'Halloy à Ciney doit donc son nom à cet illustre personnage, dont on trouve même une statue à Namur.
  • La Villa de Braibant : charmante villa en pierre du pays, transformée en petit château, et habitée par le Baron de Selys Longchamps. Les étangs situés dans le bas du village étaient sa propriété et ont alimentés une turbine, installée par le baron, afin de fournir le courant aux habitants de 1920 à 1953.
  • L'Ancienne Gare : restaurée en habitation privée, l'ancienne gare de Braibant accueillit un arrêt jusque dans les années 1980. La gare y avait été constuite en 1856, après avoir creusé la colline du lieu dit Tronnoy. A la ligne Arlon-Namur s'est ajoutée en 1896, la ligne du Bocq, cette petite ligne desservait Spontin-Purnode et Yvoir jusqu'en 1963.
    Halloy aura même droit à son arrêt en 1946. En 1964, les bus ont pris la relève des trains.
  • La Chapelle Saint-Pierre : charmante chapelle, en moellons de calcaire, construite en 1901 sur les plans de l'architecte Michaux de Ciney. Elle remplace une ancienne chapelle démolie en 1895 suite à l'élargissement des voies de chemin de fer pour la ligne du Bocq. Elle ne fut rendue au culte qu'en 1960 grâce à l'abbé Marcel Detienne.
  • La Ferme de la Motte : classée en 1992, cette imposante ferme en moellons de calcaire des 18ème et 19ème siècles est composée de deux ailes disposées en L autour d'une grande cour fermée sur le troisième côté par un mur doté d'un porche. Une troisième aile fermait la Cour et a été démolie en 1988.
  • La Pompe en fonte du début du 20ème siècle
  • La Stèle NDPS Icône Vierge à l'Enfant

Chevetogne

  • L'Eglise Saint-Maurice : charmante église construite en 1828 et agrandie en 1877.
  • Le Mémorial des Deux Guerres : essentiellement un calvaire chrétien, qui affirme avant tout la foi. Inauguré vers 1920, ce calvaire est composé d'une stèle conique supportant une croix et portée par un socle cubique; quatre obus de pierre se dressent aux angles du socles. De nombreuses inscriptions en hommage aux personnes disparues se trouvent sur le socle, les obus, sur la couronne ainsi que sur la colonne.
  • Le Tilleul de Ronvaux : magnifique tilleul multicentenaire, arbre sacré avec sa croix, il est un des points culminants de la région avec 340m.
  • Le Christ en Croix : datant de 1949.
  • La Chapelle Saint-Martin : cette petite église est déjà citée en 1575 et a été reconstruite en 1861. Elle a également accueilli le premier pèlerinage de Saint-Walhère en 1862. 
  • Le Domaine Provincial de Chevetogne : le Domaine Provincial Valéry Cousin est un magnifique domaine de 500 hectares. Il a été acheté par la Province de Namur en 1969 à la famille Cousin-Willemans pour y créer un superbe ensemble culturel et sportif accessible à tous.
  • Le Monastère de Chevetogne : ce lieu a été vendu par la famille Danheux et acquis par Charles Delvaux de Fenffe qui y a fait construire le Château de Fays-Bois en 1860. Ce château est cédé aux moines bénédictins de Ligugé (Poitiers), exilés de France, qui y séjournent de 1900 à 1923 et y construisent le monastère en 1903. En 1925, un monastère de l'Ordre bénédictin de rite oriental est fondé à Amay par le R.P. Dom Lambert Beauduin. Il avait pour but de restaurer l'unité des églises chrétiennes d'Orient et d'Occident. L'accroissement de la communauté exige le transfert dans des bâtiments plus spacieux. L'installation se fait à Chevetogne en 1939. L'ensemble comprend aujourd'hui le monastère, l'église latine, l'église byzantine (édifiée en 1957) et un centre œcuménique.
  • La Croix des Nôïes : située au sommet du Tige de Ronvaux, à un ancien chemin qui conduit au lieu-dit « les nôïes ». Ce vocable roman signifie lieu planté de noyers. A Chevetogne, les gens appelaient "nôïes" des arbres dont on a coupé le tronc à hauteur d'homme, pour obtenir une croissance des branches en boule. C'est par ce chemin des nôïes que l'on accédait durant la Seconde Guerre Mondiale, à un maquis dissimulé dans les environs de Grigeoule et qui fut assailli le 28 août 1944. Au pied de cette croix, des soldats allemands ont été tués. Cette nouvelle croix a été fabriquée par Jean Herbaux et porte un magnifique crucifix venant de l'abbaye de Maredsous. 
  • La Croix du Luxembourg : à découvrir en descendant la rue Grande, carrefour entre la rue Grande et la rue de Namorimont, Croix de carrefour blanche avec petite figurine.
  • Li Crwès d'mon Eraûck : croix avec un Christ. La croix actuelle est en béton et porte la date de 1949. Un crucifix en bronze y est attaché.
  • La Croix de Morimont :  croix en béton, réalisée par Jérôme Lecomte. Au centre, une petite niche protège une statuette de Notre-Dame de Lourdes, en faïence coloriée et dorée.
  • La Croix Laurent : croix et carrefour sont ici intimement liés, si bien que depuis de longues années, le nom de Croix Laurent désigne aussi bien l'un que l'autre. Actuellement, la croix porte un Christ en Croix.
  • La Croix d'mon Djène : à 500m au sud de la chapelle de Enhet, croix en bois chanfreinée et taillée aux extrémités. Elle sanctifie un embranchement de plusieurs chemins rustiques. Dans la niche grillagée, se trouve la statue de Sainte- Anne.
  • La Réserve naturelle domaniale de Namorimont : cette ancienne friche en voie de reboisement est issue d'une prairie humide située au bord du ruisseau du Poncia, s'élevant pour devenir très sèche sur sa partie supérieure. Un petit troupeau de chèvres contribue à la restauration du milieu prairial. L'intérêt principal du site est botanique et ornithologique.

Conneux

  • La Chapelle Saint-Martin : petit édifice religieux mononef datant de 1865. Elle est en moellons de calcaire, excepté son clocheton carré, qui lui, est en brique. Elle abrite des pierres tombales exceptionnelles dans son porche.
  • Le Christ en Croix ornant la façade de la chapelle : oeuvre remarquable datant du 16ème siècle. 
  • La Ferme de Grandmont : bel exemple de ferme en L datant du 19ème siècle.
  • Le Manoir de Grandmont : cet ancien château-ferme date de 1706.
  • Le Château Saint-Martin : ce magnifique château est situé dans un domaine verdoyant, il fut la propriété du Notaire Bosseret, Notaire du Roi Léopold II. Il fut construit en 1845.
  • Le Château de Conjoux : superbe château de style éclectique et néo-gothique datant de 1887. Il était le siège d'une seigneurie et une des 32 hauteurs de la Mairie de Ciney. C'est un édifice massif et impressionnant dont les murs sont en moellons de calcaire avec à certains endroits, des jeux chromatiques avec la brique. Le château est également garni de deux tours décoratives, l'une carrée et l'autre polygonale.
  • Le Monument aux Morts
  • L'Eglise paroissiale Saint-Martin : petit édifice néo-gothique en pierre calcaire, construit sur les plans de l'architecte J.Mataigne d'Ixelles, qui a réalisé de nombreuses maisons de Maîtres à Bruxelles.
  • Les Grottes de Conjoux :  lieu mystique et de haut pèlerinage jusque dans les années 1930. Plus de 30 000 pèlerins venaient se recueillir dans ce sanctuaire érigé par la main de l'homme : Elisée Laloux, curé de Conjoux durant 30 ans. De retour d'un pèlerinage à Lourdes, il souhaite implanter le culte marial dans l'âme de ses paroissiens et décide de construire une grotte identique à celle de Massabielle, en hommage à Notre-Dame de Lourdes. Il souhaite ainsi offrir un lieu de pèlerinage aux personnes qui n'ont pas la possibilité et les moyens de se rendre à Lourdes. Elisée Laloux construira ces grottes artificielles avec ses fonds propres et avec l'aide de quelques bénévoles en 1883 et 1893. Ces constructions sont réalisées en brique et soutenues par des armatures métalliques recouvertes de ciment. Les statues en plâtre peint placées dans les différentes grottes sont l'oeuvre de Monsieur Emile Biernaux, fabricant de statuaire à Namur. A l'entrée, la grotte principale possède 7 cavités consacrées à divers thèmes religieux et réparties sur plusieurs niveaux. Le chemin est parcouru par 15 grottes en quinconce illustrant la vie du Christ.
  • La Ferme de Wève : superbe ferme en moellons de calcaire située au creux du vallon du Conjoux et date des 18ème et 19ème siècles.
  • La Croix du Grand Tournant : Christ en Croix.
  • El Grand Bon-Djè
  • Le Tilleul de Conjoux : situé au lieu-dit « La Baraque de Conjoux ». Ce majestueux tilleul date de plusieurs siècles et servait de point de repère pour délimiter les terres et propriétés. Il est également lié à Notre-Dame de Foy.
  • Le Château de Reux :  construit en 1909 et qui possède 2 belles tours d'angle. 
  • La Pompe en fonte (Reux) : située au centre du hameau, une magnifique pompe haute en fonte datant de la fin du 19ème siècle. Elle alimentait le grand bac en pierre bleue au-dessous. La base est carrée et la colonne octogonale est surmontée d'un amortissement. Le conduit est quant à lui feuillagé.
  • La Croix Saint-Donat ou Croix Lambeau : statue remplacée par une Vierge. Ce chemin enjambe un sommet de 310m, un des plus élevés de l'ancienne commune de Conneux, qui est appelé Saint-Donat. On sait que ce saint martyr est traditionnellement invoqué sur les sommets pour être préservé de la foudre. Ce sommet était avant 1800, un lieu de justice (exécutions) pour la Haute Cour locale.

Haversin

  • L'Eglise Saint-Adelin : cet édifice religieux date de 1857. Une statue de Saint-Christophe, patron des voyageurs et des automobilistes, y accueille le visiteur.
  • Le Château-Ferme de Haversin : il a été construit en 1669 par le Baron de Waha. En 1809, il devient la propriété de la famille de Bonhome. Il a aussi hébergé la famille de Ribeaucourt puis la famille de Harcourt, avant d'être rénové par Monsieur Janssens à la fin des années 80. Le Château est entouré d'un étang, alimenté par le Molinia qui prend sa source dans la propriété.
  • La Ferme La Tavienne : cette ferme avait été offerte en 1870 par la baronne de Bonhome au Bureau de Bienfaisance pour aider les pauvres de Haversin et de Haid.
  • La Potale Notre-Dame de Hal : belle petite potale érigée en 1750. Classée comme monument, en raison de sa valeur historique et artistique. Potale en calcaire composée d'une niche, ornée de motifs Louis XIV et portant sur sa base « N.D. Hal 1750 ». Tablette moulurée et piédestal gravé de panneaux écornés. Bornes et sphères du 19e siècle de part et d'autre.
  • Le Monument aux Morts
  • La Potale (Rue de Pessoux) : remerciement de la Première Guerre.
  • La Potale (Rue du Cortée) : remerciement de la Première Guerre.
  • La Chapelle Saint-Lambert :  construite en 1700 par Madame de Waha et consacrée en 1720 par le rochefortois Pierre-Louis Jacquet, évêque-suffragant de Liège. Saint Lambert est vénéré pour les maux de dents. Le site a été classé en 1953 et la chapelle en 1980. Cette chapelle est ce qu'il reste du hameau disparu dit « Vérenne ».
  • Le Pont Sauté : c’est ainsi qu’on appelle ce pont qui n’a rien de particulier si ce n’est qu’il a été le théâtre de faits de guerres. En août 1914, il a été dynamité par l'armée belge pour retarder l’avancée des Allemands. Le 12 mai 1940, les Allemands ont débouché de ce pont et de la direction de Buissonville et se sont dirigés vers l’antenne de télécommunication que vous apercevez au loin. A l’orée du bois des soldats français y étaient embusqués… S’ensuit un important combat où sont détruits huit chars allemands et la presque totalité des canons français.
  • L'Eglise de la Sainte-Trinité (Serinchamps) : cette magnifique église est classée depuis 1980. Elle trône sur un promontoire et est encore entourée de son vieux cimetière, où l'on peut trouver des croix d'occis des 16e et 17e siècles. Cet édifice a été construit en 1755 et sa tour en 1775. A sa naissance, le nourrisson devait être baptisé dans les trois jours à l’église de Serinchamps, quelque soit le temps, qu’il vente ou qu’il neige, avec les risques que cela comporte, en passant par un chemin de bois appelé "chemin de messe".
  • Les Etangs de Serinchamps :  endroit bucolique où il fait bon de se reposer quelques minutes. Ce site fait la joie des ornithologues qui y ont observé de nombreux oiseaux rares comme par exemple la grande aigrette, la cigogne noire ou le chevalier culblanc.

Leignon

  • La Stèle à la Mémoire de Marie Renard : stèle funéraire en pierre bleue, dédiée à Marie Joseph Renard au lieu-dit « Bois de la Croix »
  • Le Château de Leignon : ce fantastique et féerique château néo-gothique est également appelé « Le Château aux milles fenêtres ». Il compte en effet 365 fenêtres et est situé dans un magnifique domaine de 60 hectares. Reconstruit en 1817 par Dupont de Wève, bourgmestre de Leignon, il devient ensuite la propriété du Comte Adolphe de Gourcy de Serinchamps, puis il est vendu en 1881 au notaire gantois Isidore Eggermont (1844 – 1923). Le château subit alors de nombreuses transformations en 1895 et 1900. Les nouveaux plans du château sont dessinés par un autre gantois, l'architecte Auguste Van Assche, qui a également restauré le château de Spontin. L'ensemble en L possède de nombreuses tourelles, créneaux, pignons à gradins typiques de la fin 19ème siècle. Fasciné par les influences gothiques flamandes, le notaire fit également recouvrir le château de moellons de calcaire. Plusieurs parties intérieures et extérieures de ce fabuleux château ont été classées en 1992 : façades, toitures, rez-de-chaussée de l'aile principale, cage d'escalier, chapelle et vestibule d'étage.
  • La Statue du Sacré Coeur : monument commémoratif de la guerre 14-18. Au pied de la statue, se trouve une niche avec une statue de Saint-Antoine.
  • L'Eglise Sainte-Marie : bel édifice néo-classique en moellons de calcaire et en pierre bleue, construit en 1845. Notons sa belle tour carrée occidentale, en partie enrobée par des bas-côtés prolongés vers l'Ouest. Cette belle église est dédiée à l'Immaculée Conception. 
  • Le Monument aux Morts 
  • Le Monument Commémoratif : pierre Commémorant le 30ème anniversaire de la libération des camps.
  • Le Monument de la Guerre 40-45 : monument situé à proximité du passage à niveaux et commémorant l'arrêt du premier char lors de l'attaque déjouée par Milo Huempfner
    Le Touring Club de Belgique installa 26 bornes commémoratives tout le long de la ligne d'avance extrême de l'attaque allemande de l'offensive Von Rundstedt. On peut y lire « Ici fut arrêté l'envahisseur hiver 1944-45 ».
  • Milo Huempfner (Plaque commémorative)
  • L'Eglise de Chapois : édifiée en 1896. 
  •  L'Eglise Saint-Remacle
  • La Pompe à eau (Ychippe) : belle pompe en fonte noyée dans les herbes hautes.
  • La Chapelle Saint-Martin (Corbion) : domine le centre du hameau. C'est un joli petit édifice mononef en moellons de calcaire et en pierre bleue datant de 1625 et réalisé sous la tutelle des moines de Stavelot. Elle fut érigée en l'honneur des Sept Douleurs de la Bienheureuse Vierge Marie.

Pessoux

  • Le Château de Pesesse : construit entre 1906 et 1907 pour Mademoiselle Marie de Woot de Trixhe et vendu vers 1950 au Comte Charles Cornet d'Elzius (ancien bourgmestre de Ciney).
  • La Ferme de Pesesse : située à proximité du château. Belle ferme en moellons de calcaire. La ferme de Pessesse date de 1715 et est ouverte par un élégant porche en colombier. Le reste des bâtiments a été réaménagé au 19ème siècle.
  • L'Eglise Saint-Martin :  construite en 1887 et 1888 grâce en partie à un don de la famille de Woot de Trixhe. La partie du choeur, à l'avant plan, s'appelle « la tribune des barons » car la famille de Woot a reçu la concession à perpétuité en remerciement. Elle abrite également plusieurs pierres tombales comme par exemple, celles de Jacques de Maisoigne (1557), Jean Massart (1665), Jules de Léonard de Streel (1790) et Nicolas Modave (1775).
  • Le Monument aux Morts de la Seconde Guerre Mondiale : monument qui rappelle les tristes événements du 27 août 1944. 2000 SS, épaulés par des légionnaires wallons et des Gardes Wallonnes, se ruent à l'assaut de 140 maquisards faisant partie du groupe A de l'Armée Secrète. Les combats durent toute la journée, ils se déroulent dans les bois de Jannée (entre Jannée et Haversin). Le groupe A tient tête aux allemands. Cinq maquisards sont tués, quatre disparus sont morts en Allemagne. L'ennemi, quant à lui, perd 187 hommes, tués ou blessés.

    Le même jour dans la matinée, la Gestapo arrête, sur dénonciation, 42 habitants du village de Pessoux à la sortie de l'église et les déportent en Allemagne. Seuls 7 en reviendront.
    Le lendemain à Ciney, en mesure de représailles, les SS wallons mettent le feu à l'Hôtel de Ville, saccagent quelques maisons et tuent une personne.

    A côté de l'église, une place commémore cette sombre journée du 27 août 1944 comme en atteste la plaque. On peut également apercevoir l'arbre de la paix, planté pour fêter le 30e anniversaire de la libération des camps.

  • L'Arbre de la Paix : il a été planté en 1975. Il est situé juste en face du monument aux morts rappelant la tragique histoire de la rafle de Pessoux.
  • Le Château de Jannée : magnifique château construit aux 17ème et 19ème siècles sur les ruines d'un donjon du 12e siècle. Il est actuellement occupé par la famille de Woot de Trixhe depuis près de 4 siècles.
  • La Ferme du Château de Jannée : bel ensemble en U des 18ème et 19ème siècles. Les bâtiments de la ferme abritent actuellement un dancing.
  • La Chapelle Saint-Médard : érigée en 1866 par le baron de Woot de Trixhe en échange de la chapelle castrale, précédemment paroissiale.
  • L'Ancienne Ferme du Chapelain : belle ferme en moellons de calcaire. 
  • La Potale Saint-Donat (Jannée) : potale en pierre bleue.
  • Le Monument de l'Armée Secrète : monument, érigé en hommage aux 22 maquisards de la Zone 5 - Secteur 5 - Groupe A, morts pendant la période du maquis. Construit après la guerre par les résistants, il comporte ces mots : "Cette terre a bu leur sang, ces pierres ont vu leur combat". Un panneau retraçant l'historique de l'Armée Secrète et les grandes lignes de la Bataille du 27 août 1944, y est installé, invitant les promeneurs à s'attarder un instant.

Sovet

  • L'Eglise Paroissiale Saint-Hubert : érigée sur un tige condrusien dominant tous les environs, c'est un gros édifice néo-gothique en moellons de grès et pierre bleue rebâti à un nouvel emplacement entre 1910 et 1912. On peut y trouver un calvaire en chêne gothique du 16ème siècle et une statue de Saint-Roch en bois polychrome du 17ème siècle. Dans le cimetière, au chevet de l’église actuelle, se trouve une chapelle ouverte en brique et pierre bleue qui constituait la sacristie de l’ancienne église construite en 1844.
  • La Ferme de Basse-Sovet : grosse ferme de type condrusien. Le porche d’entrée est garni de deux tourelles. A droite de la ferme, quelques murs en ruine témoignent du château qui fut détruit en 1944.
  • Le Monument aux Morts : le 4 septembre 1944, l'armée secrète était installée à Sovet depuis quelques semaines, lorsqu'au moment de la retraite des allemands, deux soldats allemands furent blessés par ces partisans. Les représailles furent cruelles, une grande partie de Sovet fut incendiée et 18 habitants furent tués. Ce monument a été érigé en leur mémoire.
  • La Chapelle Notre-Dame du Rempart : belle petit chapelle dédiée à Notre-Dame du Rempart, en grès et pierres bleues fermée par une élégante porte en bois.
  • La Potale Saint-Donat : potale en calcaire parallélépipédique , composée d'un socle datant de 1862 au- dessus du tronc et d'une niche grillagée. Pilastres et Croix en relief.
  • La Croix Saint-Donat : croix avec niche et statue de Saint-Donat.
  • L'Arbre à la Vierge
  • La Croix d'Occis du Baron Alfred :  fait référence au baron Alfred qui habitait le château d'Onthaine et qui fut victime d'un terrible accident de moto en rentrant chez lui en moto, et en voulant éviter un coq.
  • La Croix As : croix en souvenir de François Devillers - membre de l'Armée Secrète - tué le 7 septembre 1940.
  • Le Grand Bon Dieu
  • L'Ancien Moulin de Reuleau : ensemble en ordre dispersé et construit en pierre calcaire. Il est composé d'un logis traditionnel de la fin du 17ème siècle, d'un ancien moulin du 18ème siècle et de dépendances des 19ème et 20ème siècles.
  • Le Pont-Barrage (Reuleau) :  bel exemple du génie civil du passé. C'est un ouvrage en calcaire de petit appareil du 19ème siècle. Il passe au-dessus du Bocq, un peu en contrebas de l'ancien moulin. Il est composé de 6 arches en plein cintre, en amont desquelles se dresse le dispositif du barrage.
  • La Chapelle Notre-Dame (Senenne) : petite chapelle située à l'abri d'un magnifique tilleul. C'est un petit sanctuaire en moellons de calcaire précédés de deux antes.
  • Le Château-Ferme de Vincon : construit en ordre dispersé de style classique. Il est en moellons de calcaire et pierres bleues et date des 18ème et 19ème siècles.
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